mardi 26 mai 2020

Décrocher un portrait de Macron vaut une action en justice mais salir la police vaut tout juste un gentil tweet d’indignation de Castaner

On peut reprocher tout ce qu’on veut aux forces de l’ordre, on a le droit de ne point les apprécier, on peut même être dans un désir permanent de défiance vis-à-vis de l’autorité, mais lorsqu’on est une personnalité publique, de l’usage des mots on se doit de faire attention.

Les policiers reçoivent des ordres et personne ne peut croire qu’il leur soit demandé de « massacrer » les populations pour leur couleur de peau.
L’usage de ce mot par Camélia Jordana donne forcément l’occasion aux contempteurs de l’autorité régalienne de s’adonner à leur jeu favori, remettre en question l’ordre en arguant de discrimination raciale, laissant poindre l’accusation de racisme d’État.

Dans un premier temps, le ministre de l’Intérieur a eu la bonne réaction avec sa ferme condamnation des propos de l’artiste, mais quand on l’a entendu, par la suite, dire qu’il n’estera pas en Justice, on a été nombreux surpris. Pourquoi refuser l’action judiciaire quand l’institution en charge de faire respecter l’ordre est accusée des pires mots ?

Massacrer des populations pour leur couleur de peau subodore que l’accusatrice a des preuves de cet acte plus que raciste et il est alors du devoir de la Justice de tirer au clair une situation en totale opposition avec la Déclaration universelle des droits de l’homme et tous les textes de respect de la dignité humaine dont la France est signataire.

Castaner a brandi les muscles pour rien, il démontre ce qu’on sait tous de lui : il est fort avec ceux qui défendent l’ordre et faible avec ceux qui piétinent l’ordre, fort avec les gilets jaunes mais faible avec les Black Blocs.

Notre ministre de l’Intérieur a peut-être voulu ne point froisser ses amis de la gauche extrême qui ont pris la défense de la jeune chanteuse, il a eu peur de s’opposer à Dominique Sopo et Aurélien Taché. Notre ministre de l’Intérieur a joué petit bras là où il fallait être ferme.

Il a même eu droit à son instant Leonarda (la jeune Rom qui défiait Hollande) : Camélia voulait débattre publiquement avec lui… Mais on est où, là ?

Heureusement que les corps intermédiaires existent encore en France et savent réagir dans ce genre de situation. Merci aux syndicats de police qui ont saisi le procureur après ces propos inacceptables d’une personnalité publique.

Dans notre pays, aujourd’hui, décrocher un portrait de Macron vaut une action en Justice, mais salir la police vaut tout juste un gentil tweet d’indignation de Castaner. C’est comme ça qu’on va encourager, demain, d’autres Camélia Jordana.


Verlaine Djeni via Bld Voltaire


On peut reprocher tout ce qu’on veut aux forces de l’ordre, on a le droit de ne point les apprécier, on peut même être dans un désir permanent de défiance vis-à-vis de l’autorité, mais lorsqu’on est une personnalité publique, de l’usage des mots on se doit de faire attention.

Les policiers reçoivent des ordres et personne ne peut croire qu’il leur soit demandé de « massacrer » les populations pour leur couleur de peau. L’usage de ce mot par Camélia Jordana donne forcément l’occasion aux contempteurs de l’autorité régalienne de s’adonner à leur jeu favori, remettre en question l’ordre en arguant de discrimination raciale, laissant poindre l’accusation de racisme d’État.

Dans un premier temps, le ministre de l’Intérieur a eu la bonne réaction avec sa ferme condamnation des propos de l’artiste, mais quand on l’a entendu, par la suite, dire qu’il n’estera pas en Justice, on a été nombreux surpris. Pourquoi refuser l’action judiciaire quand l’institution en charge de faire respecter l’ordre est accusée des pires mots ?

Massacrer des populations pour leur couleur de peau subodore que l’accusatrice a des preuves de cet acte plus que raciste et il est alors du devoir de la Justice de tirer au clair une situation en totale opposition avec la Déclaration universelle des droits de l’homme et tous les textes de respect de la dignité humaine dont la France est signataire.

Castaner a brandi les muscles pour rien, il démontre ce qu’on sait tous de lui : il est fort avec ceux qui défendent l’ordre et faible avec ceux qui piétinent l’ordre, fort avec les gilets jaunes mais faible avec les Black Blocs.

Notre ministre de l’Intérieur a peut-être voulu ne point froisser ses amis de la gauche extrême qui ont pris la défense de la jeune chanteuse, il a eu peur de s’opposer à Dominique Sopo et Aurélien Taché. Notre ministre de l’Intérieur a joué petit bras là où il fallait être ferme.

Il a même eu droit à son instant Leonarda (la jeune Rom qui défiait Hollande) : Camélia voulait débattre publiquement avec lui… Mais on est où, là ?

Heureusement que les corps intermédiaires existent encore en France et savent réagir dans ce genre de situation. Merci aux syndicats de police qui ont saisi le procureur après ces propos inacceptables d’une personnalité publique.

Dans notre pays, aujourd’hui, décrocher un portrait de Macron vaut une action en Justice, mais salir la police vaut tout juste un gentil tweet d’indignation de Castaner. C’est comme ça qu’on va encourager, demain, d’autres Camélia Jordana.

Verlaine Djeni via Bld Voltaire

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