vendredi 30 octobre 2020

 Un habitant de la région angevine a envoyé lundi 19 octobre 2020 un mail aux députés du Maine-et-Loire, pour leur demander de prendre des « dispositions d’exception » afin de « chasser dans les plus brefs délais les islamistes de France ». Il a reçu dès le lendemain la visite des gendarmes, une phrase de son courrier pouvant être interprétée comme une menace […]


Comme il est dans l’air de temps de parler d’école et d’éducation, je préconise des cours de français pour les fonctionnaires et les députés. Peut-être arriveront-ils à saisir le sens des courriers qu’ils reçoivent. 


[…] Voici ce qu’il leur a écrit, après avoir été horrifié par l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine. « Bonjour, en tant que citoyen français français et père de famille, je vous demande instamment de prendre immédiatement les dispositions d’exception qui permettront de chasser dans les plus brefs délais les islamistes de France ou de les mettre hors d’état de nuire. Sans action rapide de votre part, je considère que vous porterez l’entière responsabilité des évènements qui suivront. Bien sincèrement. Ce courrier était signé de ses nom et prénom, avec le nom de sa commune.

Le message d’un français lucide plein de bon sens populaire. Il n’en fallait pas plus pour exciter la préfecture. 


Il raconte ce qui s’est passé ce mardi 20 octobre matin : Après avoir déposé mes enfants au centre aéré, je suis rentré chez moi où deux gendarmes m’attendaient. Ils étaient là à la demande de la préfecture, auprès de laquelle ce courrier avait été signalé. Ils m’ont demandé de les suivre à la gendarmerie, ce que j’ai refusé de faire. Ils sont ensuite repartis après avoir entendu mes explications, mais j’ai été vraiment abasourdi de voir que l’on m’envoyait les gendarmes pour un tel courrier.


Plein de bonne volonté, ce brave père de famille pensait encore que les forces de l’ordre sont là pour protéger les français. 


Le signalement en préfecture avait été fait par Stella Dupont (LREM), députée de la 2e circonscription de Maine-et-Loire. La dernière phrase du mail, où il est question des évènements qui suivront a pu être interprétée comme une possible menace, ce qu’elle confirme : J’ai suivi la procédure classique : quand on reçoit un message préoccupant, on le signale. J’ai hésité car la menace n’était pas manifeste. Et la préfecture a dû juger qu’il y avait matière à vérifier. Finalement, il n’y avait pas d’intention malveillante, et je m’en réjouis. Mais nous devons tous être vigilants.


La « représentante du peuple » Stella Dupont montre son vrai visage de commissaire politique. N’oubliez pas de payer vos impôts rubis sur l’ongle, afin que ces ennemis de l’intérieur puissent continuer de se gaver de petits fours entre deux amendements. 


Mardi 20 octobre matin, après la visite des gendarmes, Rémy Baudouin a repris son ordinateur pour envoyer un autre mail à Stella Dupont. Il lui écrit : […] Vous avez pensé que cette formulation pouvait avoir l’accent d’une menace et vous vous en êtes émue. J’aurais pu vous expliquer, comme je l’ai fait aux gendarmes, que je faisais référence à une situation générale dont on sait historiquement qu’elle peut conduire à la guerre civile. Je ne vous cache pas que j’aurais préféré que vous vous adressiez à moi personnellement, mais je conçois qu’en de telles circonstances le courage puisse manquer, et j’apprécie particulièrement la célérité avec laquelle vous faites appel aux forces de l’ordre pour vous rassurer de la menace que fait porter le courrier d’un simple citoyen demandant à ses élus d’agir en des temps incertains. Je reste à votre disposition au cas où vous souhaitez vous entretenir de vive voix avec moi de ces sujets.


Célérité, voilà le mot dès qu’il s’agit de traquer les citoyens éclairés qui doutent de la volonté du gouvernement de lutter contre les musulmans égorgeurs. La même célérité avec laquelle les forces de l’ordre déguerpissent sous les jets de pierre de la racaille. 


Stella Dupont a prévu de lui répondre. Elle a aussi prévu de prévenir désormais les auteurs de mails pouvant être sujets à caution : elle leur fera savoir que leur courrier a été transmis à la préfecture, ce qui leur évitera d’être surpris s’ils reçoivent la visite des forces de l’ordre.


La république aura donc l’élégance de vous prévenir afin que vous puissiez accueillir la police politique avec des petits biscuits et du thé. Sans gluten les biscuits.


Source  : Oscar Walter

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lundi 26 octobre 2020

 CHARLES MARTEL ARRETE LES ARABES A POITIERS




En 711, soit à peine 80 ans après la mort de Mahomet, les musulmans atteignent l’Espagne, qu’ils traversent en 8 ans, et occupent en 719 le Languedoc actuel. Cette province, entre les Pyrénées et le Rhône, s’appelle alors Gothie, en souvenir des Wisigoths, ou Septimanie, d’après ses sept villes principales (sa capitale Narbonne, Agde, Béziers, Nîmes, Maguelone, Lodève et Elne). Arrêtés à Toulouse, en 721, par le duc Eudes d’Aquitaine, ils tournent alors leurs regards vers l’Est et prennent Nîmes, Arles et Autun en 725.

En 732, ils s’approchent de Tours, la ville de Saint Martin.
A la demande de l’Eglise, le Duc des Francs, Charles Martel, vient au secours d’Eudes, Duc d’Aquitaine. Après avoir rassemblé une armée à la hâte, Charles Martel rejoint les troupes musulmanes, à Moussais, à proximité d’une voie romaine reliant Châtellerault à Poitiers. Le samedi 25 octobre 732, 1er jour du ramadan, les envahisseurs musulmans se décident à engager la bataille, au nord de Poitiers. Leur chef, Abd al-Rahman, est tué pendant la bataille. Sa cavalerie, légère et désordonnée, se heurte au « mur infranchissable » que forment les guerriers francs, à pied, mais disciplinés et bardés de fer. De son côté, Charles Martel attribue sa victoire à l’intercession de la Vierge Marie et parle des anges combattant aux côtés des Francs.

C’est son fils, le roi Pépin le Bref, qui va libérer Narbonne et chasser définitivement les musulmans de Septimanie en 759, trois ou quatre décennies après leur arrivée

 


OU SONT LE RESTE DES DEPUTES ????? PAYES PAR NOS IMPOTS

jeudi 15 octobre 2020

 Oui à l’IVG, non aux 14 semaines et plus, non à la vente d’organes du foetus…

Entendons-nous bien. Par principe je suis favorable à la possibilité d’une IVG pour ceux qui, enceintes par accident, ne veulent pas d’enfant… mais il y a des limites. Je n’aurais jamais pu, quant à moi, avorter, en pensant qu’il y a là un petit être en devenir, mais je soutiens le principe de l’IVG pour celles qui le veulent, le doivent…  A condition qu’il y ait certaines limites.

La première limite c’est que celle qui prend les IVG comme moyen de contraception devrait avoir les trompes ligaturées après la 3ème IGV.

La deuxième limite c‘est que nous ne sommes plus à l’époque des aiguilles à tricoter où les méthodes de contraception étaient inexistantes ou du moins rudimentaires et propres à accidents :  les petits cailloux dans l’utérus, le coït interrompu,  l’ancêtre de la capote tricoté amoureusement ou la méthode OGINO…  Nous ne sommes plus, non plus, à une époque puritaines où cela ne se faisait pas d’avoir un enfant hors mariage ou avant mariage et qu’on pouvait payer très cher ce qui était vu comme une faute impardonnable. Or, cette époque est révolue, tout le monde a accès à la pilule, au stérilet (une fois qu’on a eu un enfant), au préservatif…Il y a donc peu de cas où raisons d’avorter tiennent la route. 

Alors, que l’IGV soit nécessaire pour celles qui n’avaient pas prévu de rencontre ni de nuit amoureuse et se sont retrouvées enceintes, sans contraception, à l’issue d’une rencontre d’un soir, oui. Si ça arrive une fois… après on se méfie et on prévoit !

Que l’IGV soit automatique pour la victime de viol, oui encore, 100 fois oui.

Que l’IGV soit accepté pour celles qui, pour des raisons médicales, ne peuvent prendre ni pilule ni stérilet et ont été incapables de contraindre leur partenaire à mettre une capote. Oui encore une fois…

Quoi d’autre ? J’oublie sans doute, forcément, des tas de cas particuliers, d’histoires douloureuses, notamment les histoires de femmes en mal d’enfant contraintes par leur compagnon ou mari d’avorter…

Mais il me semble bien que toutes ces particularités ne devraient pas, en toute logique, faire 200 000 avortements par an. C’est beaucoup, c’est trop.

Loin de moi l’idée de faire un rapprochement que je trouve particulièrement malhonnête et puant entre le chiffre des avortements et celui de l’immigration comme le font certains avec complaisance. C’est ignoble. Comme si les femmes qui avortent étaient responsables de l’immigration, alors que seuls les politiques gèrent cette dernière. Si des femmes ne veulent pas d’enfants c’est leur droit, et si les mondialistes arguent du manque de naissances dans nos pays pour y faire venir des migrants, tout le monde sait bien que ce n’est qu’un prétexte puisque, dans le même temps, on n’a plus d’industrie, on délocalise à tour de bras, on a des millions de chômeurs et, cerise sur le gâteau, on fait venir des gens sans les trier, sans les sélectionner  selon nos besoins… Il s’agit clairement d’une immigration de Remplacement, correspondant mieux aux visées mondialistes que les naissances des nôtres.  D’ailleurs les politiques ont depuis longtemps renoncé, ce n’est pas un hasard, à mener une politique familiale qui encouragerait les nôtres à faire plus d’enfants, comme le fait Orban avec des avantages financiers, en terme de logements, voitures etc. indéniables. Mais les politiques ne le veulent pas ; au contraire ils ont peu à peu supprimé tous les avantages qu’avaient les familles à partir de 3 enfants (allocations soumises au revenu, mère ne pouvant plus partir en retraite après 15 ans de bons et loyaux services…) et ils se gardent bien de créer des crèches en nombre suffisant.  Alors merci de nous épargner ces rapprochements honteux et mensongers. Quant à ceux qui veulent plus de natalité chez nous rien ni personne ne les empêche de faire 6 ou 8 enfants de leur côté… Les donneurs de leçons…

Par contre, que des femmes utilisent l’IVG, qui reste un acte lourd psychologiquement, pour ne parler que de ça, comme contraception est inacceptable. Un Etat digne de ce nom ne peut pas accepter que nos concitoyens soient déresponsabilisés de la sorte ! Parce qu’il s’agit de déresponsabiliser chacun… on renonce à faire naître un enfant qui n’a rien demandé à personne et on dit, comme Hollande, c’est gratuit, c’est l’Etat qui paie. Un peu trop facile, un peu trop simple…

Mais abordons la troisième limite que je vois à l’IVG. C’est celle des l’hubris, de la démesure, de l’inhumanité, du retour à la barbarie de la préhistoire… Plus jamais ressuscités, plus que jamais d’actualité… 

Première démesure : permettre l’avortement jusqu’à la naissance, avec des motifs de circonstance, c’est un permis de tuer, tout simplement. Indigne d’un être humain, indigne d’un Etat, mais bien digne des salopards de députés qui n’ont plus rien d’humain qui ont voté pour. Et le passage souhaité de certains députés (des écolos-fachos pour la plupart) de 12 à 14 semaines est également injustifiable…


https://resistancerepublicaine.com/2020/08/03/deputes-et-macron-assassins-les-femmes-peuvent-avorter-jusqua-9-mois/


Deuxième démesure : que le planning familial, aux Etats-Unis, démembre et vende des morceaux de foetus, ça rend fou. Fou de douleur. Fou de colère. Ils font aux petits d’homme ce qu’ils ne feraient pas aux petits d’animaux. Comment en est-on arrivés là ? Comment toute une partie de la société, des gauchistes en majorité en est-elle arrivée à haïr l’être humain -occidental- à ce point ? Et Biden fait partie de ces gens-là, mais ce serait Trump qui serait d’extrême-droite…

IVG : le planning familial américain reconnaît vendre des organes de fœtus

Une de ses responsables, piégée en caméra cachée, s’est vantée de pouvoir fournir à la demande des organes de fœtus issus d’avortements tardifs.

C’est l’une des révélations d’une vidéo dévoilée sur YouTube le 14 juillet, la première d’une série, et qui est en train de susciter l’émotion, aux États-Unis et dans le monde entier. Au bout de trois ans d’enquête, le Center for Medical Progress dévoile les pratiques réelles de la Planned Parenthood Federation (PP), équivalent américain du planning familial.


Des méthodes illégales et amorales


Cette vidéo, filmée en caméra cachée lors d’un repas d’affaires, est hélas éloquente : on y voit Deborah Nucatola, directrice des services médicaux, détailler la revente de « pièces » d’embryons humains, non pas incinérés tels des « déchets médicaux », mais bel et bien revendus comme des organes humains. Un trafic d’organes de fœtus issus d’avortements tardifs, ni plus ni moins. Dans cette vidéo, le Dr Deborah Nucatola décrit en détail comment le Planned Parenthood vend des parties du corps de fœtus avortés et reconnaît avoir recours à l’avortement par naissance partielle, pour mieux récupérer des organes et des corps intacts, et ainsi être en mesure de répondre à la demande. Sa description de ses actes médicaux glace le sang : « Nous sommes très bons pour récupérer le cœur, les poumons, les reins intacts », explique-t-elle. La pro:cédure décrite, de guidage par ultra-son pour manipuler le fœtus, est par ailleurs considérée comme illégale aux États-Unis.


Source : Ch Tassin

samedi 19 septembre 2020

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Interdiction du sapin de Noël: «Le maire de Bordeaux traite de “facho” quiconque s’oppose à lui»

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors qu’une pétition avait recueilli 12.000 signatures pour réclamer le maintien du sapin de Noël place Pey-Berland pour les fêtes de fin d’année, le maire de Bordeaux refuse la consultation citoyenne. Plutôt que de se confronter au débat d’idées, il préfère coller l’étiquette de «facho» à ses adversaires, analyse David Desgouilles.


FIGAROVOX.- Le maire de Bordeaux Pierre Hurmic a annoncé qu’il ne souhaitaitpas 

demander l’avis des Bordelais, refusant de lancer une consultation sur la question de l’installation d’un sapin de Noël sur la place Pey Berlan au moment des fêtes de fin d’année. Et l’élu écologiste d’ajouter «l’opinion des fachos je m’assieds dessus». Quel est le sens de ce mot utilisé aujourd’hui à tort ou à travers? Doit-on comprendre qu’être attaché aux traditions c’est être «facho»?


Pierre Hurmic relevait que la pétition de 12.000 personnes pour l’installation d’un sapin de Noël sur ladite place bordelaise rassemblait des signatures venant de toute la France. Et il fustigeait en effet «la fachosphère» qui s’était mobilisée à l’occasion, citant cette phrase: «Autant l’opinion des Bordelais m’intéresse beaucoup, autant l’opinion des fachos de Lille, de Strasbourg et de Marseille, je m’assieds dessus».


Deux problèmes se posent donc ici.


Celui que vous relevez à juste titre: refuser son discours sur «l’installation d’un arbre mort» sur la place Pey Berland ne serait l’apanage que de «fachos», alors qu’il a choqué, surpris, consterné y compris jusque parmi les écologistes et des personnalités de gauche. Il lance cette accusation parce que ses adversaires invoquent des «traditions». À ce compte-là, il y a en effet beaucoup de «fachos» en France, dans le présent comme dans le passé. Souvenons-nous du mot de Charles Péguy: «Seule la tradition est révolutionnaire».

Le second problème, c’est la contradiction qui suit. M. Hurmic dit que seule l’opinion des Bordelais l’intéresse beaucoup mais il refuse la consultation citoyenne. S’il pense être soutenu par ses administrés dont il exhibe l’intérêt pour leur opinion, pourquoi s’y refuse-t-il? «La trouille, peut-être», lui répondrait un personnage d’un célèbre film tourné à Val d’Isère.


Est-ce que l’élu d’une ville aussi prestigieuse que Bordeaux peut se permettre de communiquer ainsi?


Aucun édile ne devrait parler de ses concitoyens ainsi, qu’il dirige Bordeaux ou Mérona, commune d’une dizaine d’âmes dans le Jura. Ce mot traduit certes une mauvaise humeur causée par le sentiment du maire de Bordeaux d’être dans la lessiveuse depuis qu’il a lui-même lancé la polémique sur «l’arbre mort». Mais il traduit aussi un certain état d’esprit ancré dans ce qu’on appelle «la gauche culturelle»: la certitude d’être doté, grâce à ses opinions qu’on juge soi-même «progressistes», d’une certaine supériorité morale

mercredi 29 juillet 2020

On ne peut vaincre l’ensauvagement qu’en restaurant Notre civilisation

Les violences urbaines de Dijon, de Nice et d’ailleurs, les meurtres gratuits qui témoignent d’une totale indifférence à la vie des autres ont propulsé la notion d’ensauvagement au premier plan de l’actualité. Le fonctionnement médiatique de notre société nous habitue à traverser au pas de charge des séquences saturées par un sujet dominant. Certains sont imposés d’en haut par l’idéologie qui anime le microcosme des politiques et des communicants, comme le réchauffement climatique, d’autres s’imposent d’eux-mêmes mais sont récupérés par la sphère du pouvoir, comme la pandémie actuelle, qui accroît l’emprise sur la société civile, d’autres encore sont suscités par des groupes de pression idéologiques et déstabilisateurs comme l’étonnante incursion en France du « racialisme » prétendument antiraciste, qui a facilité la scandaleuse exploitation de l’affaire Traoré. Enfin, il y a ceux que les faits eux-mêmes placent en tête des informations. Les violences, les coups de couteau, les blessures, les handicaps à vie, les morts, pour un mauvais regard, pour une cigarette refusée, pour un rappel à l’ordre sont monnaie courante mais demeurent dans la zone grise des faits divers où les revendications islamistes sont signes de déséquilibre mental et les noms des auteurs oubliés ou maquillés. Et puis, en quelques jours, des morts particulièrement cruelles commis par des « sauvages », provoquent une vague émotionnelle et font monter à la surface la réalité que la France d’en-haut veut cacher : celle de ces quartiers et maintenant de ces villes où la loi qui règne n’est pas celle de l’Etat, mais celle des bandes qui vivent des trafics ou des communautés qui s’inspirent d’autres règles que les nôtres. Dans cette France à l’envers, c’est le citoyen qui doit fermer les yeux et baisser la tête, car à vouloir rappeler la loi, il risque sa vie. Cette question est évidemment plus importante que celle du Covid-19, car contrairement à la maladie, elle dépend entièrement de la volonté politique, et qu’elle est d’une durée plus longue. Elle est plus essentielle que l’écologie ou l’économie, car elle est nationale et non mondiale et dépend de nous. C’est pourquoi le gouvernement de contre-sens que notre pays subit depuis trois ans l’a superbement ignorée et écartée. Voici qu’elle lui est jetée à la figure.

Les chiffres de l’année 2019 traduisent le désintérêt d’un gouvernement plus prompt à utiliser les forces de l’ordre pour réprimer les manifestations que pour protéger les citoyens. Les événements récents ne sont que la pointe émergée d’un iceberg que sont les données de la délinquance de l’année précédente : Après une année 2018 marquée au niveau national par une hausse sensible du nombre de violences sexuelles enregistrées (+19 %), l’année 2019 affiche également une augmentation très nette de ces violences (+12%). Les escroqueries sont en forte progression en 2019 (+11%). Le nombre d’homicides augmente nettement en 2019 (970 victimes). Comme en 2018, les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus enregistrent une forte hausse en 2019 (+8%). On pourra multiplier les excuses, dire que la violence intra-familiale y tient une place importante, se réjouir du ralentissement des délits avec le confinement, ou encore noyer le problème dans un bain lexical en parlant comme l’a fait Macron d’incivilités. Non il s’agit bien d’une augmentation des délits et des crimes, de la montée de ce que Durkheim appelait l’anomie, l’absence de loi et de norme qui est le signe de l’effondrement du corps social.

La perception de la gravité de ce phénomène se heurte à deux obstacles qui illustrent l’impasse dans laquelle se trouve coincé notre pays. Premier obstacle : il est gouverné depuis bien longtemps déjà par des « techniciens » du pouvoir, politiciens et technocrates, pour beaucoup coulés dans le même moule et qui, bien sûr, n’envisagent que des solutions techniques aux problèmes de civilisation sans appréhender la différence d’échelle considérable qui sépare les premières des secondes. C’est ainsi qu’on annonce la création de 10 000 « postes » de policiers durant l’actuel mandat. D’une part, c’est faux, car beaucoup ne feront que compenser des départs. D’autre part, c’est inopérant, car un policier visible ou non mais mis hors d’état d’agir par les risques du métier et leurs suites judiciaires, menacé lui-même et insulté, dont la présence dans certains secteurs est présentée comme une provocation, ne sert pas à grand chose. C’est sur un plan technique la justice qui est défaillante : non seulement elle manque de moyens, non seulement elle est lente et procédurière, encombrée de sujets de moindre importance que l’ordre public, mais elle applique parfois avec une orientation politique de moins en moins cachée des lois qui n’ont cessé d’émasculer le maintien de l’ordre. On a ainsi appris avec stupéfaction par la bouche triomphante d’Assa Traoré se félicitant de leur humiliation judiciaire que   » Les trois gendarmes Romain Fontaine, Matthias Uhrin et Arnaud Gonzales, qui ont tué Adama Traoré ont été condamnés à payer 2000€ pour procédure abusive suite à leur action judiciaire contre Assa Traoré pour ‘atteinte à la présomption d’innocence des gendarmes ». Que la « justice » serve à humilier la police, que la « présomption d’innocence » soit décidément à deux vitesses  souligne combien c’est l’ensemble de notre système qui dérape. La voie du redressement, s’il est encore possible, n’est pas technique, mais idéologique. Elle suppose de combattre le second obstacle, l’idéologie « progressiste », c’est-à-dire décadente qui anime la sphère du pouvoir évidemment incapable d’endiguer la montée des séparatismes puisqu’il considère l’identité, nationale ou civilisationnelle,  comme un crime ! 

lundi 13 juillet 2020

Le trouble passé de celle qui accuse Darmanin

ParHervé Gattegno (JDD)

Révélations. La femme qui a déposé plainte pour viol contre le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin avait été condamnée pour chantage en 2005. Voici le détail de cette affaire oubliée qui entame son crédit.
Gérald Darmanin nie toute implication dans ce dossier et a reçu le soutien du gouvernement.
Gérald Darmanin nie toute implication dans ce dossier et a reçu le soutien du gouvernement. (Reuters)

La femme qui accuse Gérald Darmanin de l’avoir violée en 2009 n’est elle-même pas inconnue de la justice. En 2003 et en 2005, elle a été condamnée pour "chantage", "trouble à la tranquillité d’autrui par appels téléphoniques malveillants réitérés" et "menace de crime" pour avoir persécuté, intimidé et soutiré des sommes d’argent à son ancien compagnon. Loin d’être périphérique à la mise en cause du ministre de l’Action et des Comptes publics, cette condamnation, prononcée par le tribunal correctionnel puis confirmée par la cour d’appel de Paris, y est directement liée.

En effet, l’accusatrice - Sophie Spatz, qui s’appelle en réalité Olga Patterson - assure que c’est en contrepartie d’une intervention de Gérald Darmanin (alors jeune cadre de l’UMP non encore élu) pour effacer de son casier judiciaire cet épisode qu’elle aurait été contrainte de lui accorder ses faveurs. A lire les décisions de justice rendues à son encontre, cette encombrante affaire éclaire d’un jour étrange le comportement de cette ancienne call-girl (elle s’est elle-même présentée ainsi aux journalistes du Monde qui ont publié ses accusations samedi dernier), capable selon les magistrats de pousser à l’extrême la manipulation pour parvenir à ses fins. S’ils ne suffisent pas à discréditer entièrement ses affirmations, les faits mis au jour par ces investigations anciennes et rapportées dans des décisions de justice vieilles de près de quinze ans portent un coup sérieux à la crédibilité de la plaignante.

Des cadeaux, des chèques en blanc et des menaces

Le 8 février 2000, le doyen des juges d’instruction de Paris recevait une plainte avec constitution de partie civile d’un certain François S. pour "chantage". L’homme racontait avoir succombé aux charmes d’Olga Patterson, rencontrée en octobre 1998 "par la voie d’une petite annonce". Cette dernière se prétendait mannequin mais, selon la plainte, "exerçait une activité de call girl" et promettait à son amant de "vouloir rapidement cesser cette activité". "Dans ces conditions, poursuivait la plainte, la liaison prenait un tour passionnel qui conduisait Monsieur S. à présenter Mademoiselle Patterson à sa famille et à lui offrir un manteau de vison." Pour l’aider à rompre avec la prostitution, François S. offrait à sa conquête une première somme d’argent. Le conte de fées allait ensuite tourner au cauchemar.

Selon les termes du jugement, rendu le 16 octobre 2003, le jeune homme allait se trouver "sous l’emprise de la jeune femme" et accepter d’encaisser à sa demande des chèques pour lui remettre les sommes correspondantes en espèces ainsi qu’à un autre homme, Nourredine B., qu’elle lui avait présenté comme "son ex-petit ami". A partir de ce moment, les demandes se sont multipliées, et l’amoureux n’a eu d’autre choix que d’obtempérer, sous la menace d’être "dénoncé comme proxénète". En janvier 2000, relève le jugement, il fut contraint de payer deux voyages aux Antilles à Olga et à Nourredine, qui paraissait dès lors être davantage qu’un "ex". Montant de ce cadeau forcé : 8.368 francs (1.616 euros aujourd'hui), auxquels s’ajoutait la mise à disposition – également contrainte – de sa carte de crédit pour permettre la location d’une voiture, et la remise de deux chèques en blanc, chacun d’un montant de 10.000 francs (1.931 euros).

"Alors qu’il avait décidé de ne plus accéder aux demandes de son amie, relèvent les magistrats, celle-ci a continué à le menacer ainsi que son entourage familial, lui réclamant la somme de 40.000 francs (7.725 euros) pour 'solde de tout compte'." Les juges relèveront en outre qu’Olga Patterson harcela son amant sur son lieu de travail, par de multiples appels téléphoniques menaçants, au point que celui-ci finit par perdre son emploi. Dans le même temps, signalera la cour d’appel, elle appelait "les parents et frères" de l’intéressé pour proférer divers "propos malveillants et menaçants".

Des accusations "établies"
Après la plainte, la jeune femme semble s’être évanouie. Si bien qu’elle ne put jamais être interrogée par la police et que, l’heure du procès venue, elle ne se présenta pas devant le tribunal. Cependant, les témoignages de proches du couple éphémère et de la famille de François S. et l’examen de ses comptes bancaires permirent d’établir la véracité de ses accusations. Aussi Olga Patterson fut elle déclarée coupable et condamnée par défaut à douze mois de prison, "eu égard à la gravité des faits et à la personnalité de l’intéressée".

Un appel a été formé contre cette décision en novembre 2004 mais curieusement, Olga Patterson (désormais épouse Spatz), prétendra par la suite n’avoir pas eu connaissance de ce recours, ni même de l’identité de l’avocat qui l’aurait engagé pour son compte. Un procès en appel a cependant eu lieu le 18 février 2005, cette fois en sa présence. La cour releva alors que les accusations étaient "établies", bien que la jeune femme eut affirmé pour se défendre que son compagnon ayant perdu son emploi, elle avait du subvenir seule aux besoins de leur couple, de sorte qu’elle se serait "limitée à réclamer son dû sans exercer ni menaces ni chantage". La plainte de François S, soutenait-elle, n’était rien d’autre qu’une vengeance après leur rupture.

Un harcèlement constant.

Dans des attendus sévères, la cour d’appel a toutefois estimé qu’il est "peu vraisemblable que François S., très ébranlé nerveusement par la fin de sa liaison avec Olga Patterson, ait saisi le juge d’instruction dans le but de se venger". La décision ajoute : "Il ressort clairement de l’ensemble des témoignages recueillis tant de l’entourage familial et amical de la partie civile que de son entourage professionnel que celle-ci (François S.) a été soumise a un harcèlement constant matérialisé soit par des appels téléphoniques soit par des menaces d’atteinte physique ou de dénonciation, destinés à obtenir la remise de fonds." La Cour l'a condamnée à dix mois de prison avec sursis, avec mise à l'épreuve, interdiction d'entrer en relation avec son ancien compagnon et 15.000 euros de dommages et intérêts.

Les années ont passé et l’accusée est devenue accusatrice. 
Après ses accusations relayées par Le Monde, Gérald Darmanin a démenti formellement les agissements qu’elle lui prête et annoncé le dépôt d’une plainte contre elle pour "dénonciation calomnieuse". 
Le Premier ministre lui a apporté son soutien, ce dont la féministe Caroline de Haas, figure de proue du combat légitime contre les violences sexuelles et pour la libération de la parole des femmes, s’est déclarée "sidérée", dans un texte publié jeudi sur le site Mediapart. Sans doute ne disposait-elle pas des informations contenues dans ce vieux dossier oublié. A lire le détail des condamnations d’Olga Patterson, peut-on réellement considérer que la parole de l’accusatrice a le même poids que celle de l’homme qu’elle a désigné à la vindicte publique - et à la justice?