jeudi 29 mars 2018

COLONEL BELTRAME VOUS ETES NOTRE FIERTE

Arnaud Beltrame, vous êtes plus encore qu’un héros de la nation. Car le geste de générosité sublime que vous venez d’accomplir, c’est véritablement – n’ayons pas peur des mots – le geste d’un saint.
 

Entre un mahométan fanatique qui pensait obtenir de son dieu une place au paradis en massacrant au hasard des chiens d’infidèles désarmés et un colonel de gendarmerie qui, lui (on l’a appris plus tard), était un chrétien fervent, un catholique pratiquant, un homme d’un altruisme absolu, un homme qui n’a pas hésité à offrir sa vie pour sauver celle d’une simple caissière de supermarché, non, décidément, « y a pas photo », comme on dit familièrement aujourd’hui !

Arnaud Beltrame, face à la lâcheté des égorgeurs sanguinaires qui, bien qu’ils aient bénéficié de l’hospitalité de notre pays, lui vouent une haine inextinguible, vous incarnez, vous, l’amour de la France et l’honneur de son drapeau.
Mieux qu’aucun autre, mon colonel, vous représentez le dévouement de tous ceux qui, sous l’uniforme, servent comme vous avec abnégation leur patrie et qui, le jour venu, pour la défendre, se montrent capables de jeter leur vie dans la balance.

Mais, Arnaud Beltrame, vous êtes plus encore qu’un héros de la nation.

Car le geste de générosité sublime que vous venez d’accomplir, c’est véritablement – n’ayons pas peur des mots – le geste d’un saint.
Le geste de quelqu’un qui, héroïquement, met ses pas dans ceux du Crucifié du Golgotha dont nous nous apprêtons à commémorer la Passion et la Résurrection.
Comme le Christ, votre maître, vous avez donné votre vie pour sauver d’autres vies et la vie que vous avez sauvée, c’est celle d’une anonyme, d’une petite caissière de rien du tout, d’une jeune femme ordinaire semblable à chacun d’entre nous.
Et votre mort, sauvagement égorgé, comme le père Hamel ou comme les moines de Tibérine, c’est bien la mort d’un martyr.
Alors, dans notre cœur, il y a, bien sûr, l’immense chagrin que nous cause votre cruelle disparition.

Des hommes comme vous, Arnaud Beltrame, nous en avons besoin et vous allez – c’est certain ! – beaucoup nous manquer.

Mais il y a également beaucoup de colère, de la colère contre les politiciens irresponsables
qui, depuis des années, laissent s’installer dans notre pays des millions de musulmans sans se préoccuper de leur aptitude à s’intégrer, qui laissent se développer et proliférer des ghettos ethniques où règnent les « incivilités » et les trafics en tous genres.

Dans ces banlieues dites « défavorisées » et ces quartiers dits « sensibles », dans ces coins de France qui ne ressemblent plus guère à la France, gangrenés qu’ils sont par la délinquance et le communautarisme islamiques, les voyous d’hier ont vite fait de se transformer en terroristes d’Allah.
C’est pourquoi il existe là, aujourd’hui, dans ces incubateurs mortifères, nourris dans le sein de ces ghettos et y évoluant comme des poissons dans l’eau, des milliers de djihadistes potentiels prêts à passer à l’action contre notre peuple…
Chagrin, colère… Mais aussi, grâce à vous et à votre bravoure magnifique, fierté.

Vous êtes notre fierté, Arnaud Beltrame, la fierté de notre nation.
Vous êtes pour nous, trop souvent englués dans la lâcheté ambiante, les démissions contagieuses, un exemple impérieux de fidélité à un idéal, un exemple qui nous stimule, nous encourage et nous oblige.

Honneur à vous ! Que Dieu vous ait en Sa Sainte Garde !


Source : Bld Voltaire

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