Entre 1998 et 2011, le Front national a perdu plus de 150 000 électeurs. Même comparé aux élections cantonales de 2004, alors qu'il était au creux de la vague, le FN perd un nombre équivalent de suffrages.
Le très relatif succès en pourcentage est d’autant moins important que les élections se déroulaient dans le climat le plus favorable jamais vu pour le FN : très fort taux de chômage, taux records des violences, immigration toujours plus visible et mal-perçue, sans compter les plus graves problèmes moins voyants. L’échec de Sarközy ouvrait de plus un boulevard pour les (anciennes) idées du Front national.
Les usurpateurs de janvier, déjà au pouvoir au Front national depuis de nombreuses années confirment le rapprochement de fait entre la pire droite maçonnique et sioniste (Copé, Bertrand) et l’aile maçonnique et sioniste du FN (Sulzer, Aliot etc.).
Le Front national paye le prix de la stratégie du très ambitieux (et anti-nationaliste) Louis Aliot et de sa compagne, et les erreurs et trahison du père de cette dernière. Le FN a été ainsi incapable de présenter des candidats dans un nombre important de cantons à l’heure où les idées de l’ancien Front national touchent l’ensemble du territoire français.
Le FN, désormais parti anti-militants et tout tourné qu’il est vers le seul électoralisme élyséen, n’avait pas d’autres possibilités. Le vote FN, bien loin de devenir le vote d'adhésion à un programme clair incarné par des candidats enracinés, est cantonné par cette stratégie dans un vote de protestation sur la base d'une image habilement entretenue par les médias.
Cela donne des scènes surréalistes dans des cantons où les candidats trouvés par le Front national ne sont pas en photo sur les affiches et refusent tout lien avec la presse ou les électeurs.
Exemple : ----------------------------------------------------------------------->
Peyrat, le candidat de Marine ridiculisé, malgré un important soutien médiatique.
La stratégie mariniste montre son inanité encore à Nice : Jacques Peyrat, candidat soutenu par le FN, il réalise – de beaucoup – le plus mauvais score du FN, à peine plus de 20% dans une région où le Front national dépassait toujours, au temps de la diabolisation honnie par Aliot plus de 35%.
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