samedi 3 juillet 2010

Bruno Gollnisch regrette de ne pouvoir débattre avec Marine Le Pen


Bruno Gollnisch a déclaré, après le soutient de Jean-Marie Le Pen à sa fille :

"Je maintiens intégralement ma candidature" et "je pense que j'ai une chance de gagner". "J'aurais préféré qu'il restât un arbitre (...) compte tenu de son autorité morale. Je vous rappelle que le premier à l'avoir présentée comme naturelle (sa candidature) et la plus évidente, et des dizaines de fois, c'est Jean-Marie Le Pen lui-même".

Alors que Jean-Marie Le Pen a vu en lui un "très bon ministre des Affaires étrangères", B.Gollnisch a rétorqué que Marine Le Pen ferait "un excellent ministre de l'Intérieur, ou un ministre des Affaires sociales (...) ou un excellent porte-parole du gouvernement". Revenant sur l'une des critiques formulées par les Le Pen, Bruno Gollnisch a aussi trouvé "contradictoire" d'être "accusé pêle-mêle de vouloir agréger les groupuscules d'extrême droite et de vouloir aussi à tout prix des alliances avec l'UMP".

"Je ne sollicite rien et je n'exclus rien [mais] je constate notre faiblesse en cadres. Je constate aussi que les anciens partisans de Bruno Mégret sont nombreux également dans l'entourage de Marine Le Pen".

Bruno Gollnisch a aussi regretté que l'idée d'organiser des débats en face-à-face avec sa concurrente, lors du congrès de Tours (15-16 janvier 2011) ou des déplacements ensemble sur le terrain lors de la campagne interne n'ait pas été retenue.
De son côté, Marianne analyse le succès médiatique de Marine Le Pen comme une bulle politique.

Source Michel Janva (Le Salon Beige)

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