France Télé censure le film «la valise ou le cercueil» traitant de
l’expulsion des Français d’Algérie
« Penche-toi
toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent
les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en
eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils
tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures » (Jean Brune)
« La valise ou le cercueil »…
Face à
l’obstination des médias dans leur refus de diffuser cette œuvre
cinématographique d’une qualité exceptionnelle, c’est désormais, par ce
sous-titre :
« Le film qui fait peur aux télévisions »…
que Charly et Marie
CASSAN ont décidé de s’opposer à l’omerta imposée par les chaînes télévisées en
reprenant ce cri de Charles Péguy :
« Celui qui sait la vérité et qui ne gueule
pas la vérité, se fait le complice des escrocs et des faussaires ! »
Bien que plébiscité par une
communauté meurtrie et par l’ensemble des associations patriotiques, projeté à
l’Assemblée Nationale, soutenu par de nombreux parlementaires, traduit en trois
langues, ce film qui a permis à son réalisateur d’être nominé Chevalier dans
l’ordre des Palmes Académiques, relate deux heures durant, dans une charge
émotionnelle intense, la véritable histoire des Français d’Algérie.
Alors,
pourquoi les chaînes télévisées s’obstinent-elles à occulter cette œuvre
pédagogique d’une incommensurable portée historique ?
La réponse est simple : «
Politiquement incorrect ! .
Pour le commun des médias, ce film
ne correspond en rien à l’archétype du « pauvre petit fellagha martyrisé »
qu’ils idéalisent depuis un demi-siècle ; il ne met pas en exergue la «
souffrance d’un peuple colonisé et opprimé » telle qu’ils le conçoivent et,
comble d’inconvenance, il renonce à évoquer toute « repentance ».
Voilà un acte
criminel qu’il faut réprimer par la loi du silence !… Mais, au fait ; se
repentir de quoi ?
Quelle faute a bien pu commettre la France en Algérie pour
qu’elle ait à se repentir ?
A demander pardon ? Et à qui ?
Or voilà que ce film vient briser
tous les tabous, toutes les idées préconçues…
Et c’est, précisément, parce
qu’il n’entre pas dans cette « logique » du « repentir » -oh, sacrilège !-
qu’il s’attire l’unanimité des censeurs.
« La valise ou le cercueil »
démontre, documents officiels à l’appui, qu’au départ des Européens en 1962,
les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert et sur les marais
au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord que le terme même de
« colonisation » est aujourd’hui dépassé.
Les images qui défilent dans un
silence de cathédrale, rompu seulement par des sanglots mal contenus, dévoilent
ces premiers Européens (les pères de ces enfants qui ont été chassés) asséchant
les marais, ensemençant les maquis, transformant les douars, les casbahs, les
repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes
de ce nom, bâtissant les écoles, les universités et les hôpitaux, traçant les
routes et édifiant les ponts, chassant la maladie, la famine, faisant jaillir
des pierres la vigne généreuse et les orangers…
Comment oublier que c’est la
France, et elle seule, qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le
gaz ? Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ?
A
cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?…
Les images le démontrent
parfaitement : La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir, la dilapidation
de l’héritage « colonial ».
A cet effet, il serait bon de rappeler cette
déclaration d’Hocine Aït Ahmed, l’ancien leader du FLN, parue en juin 2005 dans
la revue « Ensemble » éditée par l’ACEP (Association Culturelle
d’Education Populaire) : « Avec les Pieds-noirs et leur dynamisme, l’Algérie
serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne ».
C’est la presse (4ème Pouvoir) qui
tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut dire et ce qu’il vaut mieux
réserver ; elle ne désire, en réalité, nullement affronter une vérité dont elle
a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des
injures…
Et ce film la gêne terriblement car il bat en brèche 50 années
d’éhontés mensonges.
Victor Hugo se plaisait à dire qu’ «
une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout
seul. Les journaux sont d’un beau vert. »
Au temps de la guerre d’Indochine,
le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face
aux soldats français :
« Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats,
je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ».
Les responsables du FLN, en
Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors,
écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui
des officiers français…
Dans les livres d’histoire, écoliers
et étudiants retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et
uniquement livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne,
tandis que rien n’est dit sur les atrocités commises par le FLN. C’est
proprement odieux !…
Et c’est encore Hocine Aït Ahmed qui rétablira la vérité
en déclarant dans la revue « Ensemble » :
« Il y a eu envers les Pieds-noirs
des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et
dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les
Arméniens. »
Ainsi, en comparant le destin des
Pieds-noirs et celui des Arméniens, l’ex leader du FLN accuse implicitement le
FLN d’avoir commis un génocide à l’encontre de la population européenne
d’Algérie !
Par ailleurs, dans ces mêmes livres d’histoire, rien n’apparaît,
non plus, sur les bienfaits de la Pacification et sur le bien-être que cette
armée française a apporté à l’homme du Bled.
Sur les réalisations précitées,
rien n’est mentionné. L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres est une
Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie et injurieuse
vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes, Européens et Musulmans, qui
ont œuvré de concert pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien
en 1830.
Dès lors, que peuvent bien retenir
les jeunes enfants dès leur scolarité ?
Une histoire de France et d’Algérie
faites d’intolérance, d’inégalités, de compassion excessive, de récriminations
et d’accusations qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit et
d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays. « Vous
tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables
de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils
doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme
», déclarait Jean Jaurès… ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les
cérémonies en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des
conquêtes des siècles passés…
C’est dans ce cadre-là, que le film
« La valise ou le cercueil » aurait tout son rôle pédagogique en comblant par
ses images d’archives, ses commentaires et ses témoignages auprès de nos
écoliers et étudiants, le vide désespérant qui n’a de cesse de les appauvrir.
C’est, par ailleurs, l’histoire d’un peuple, d’une passion pour la vie, une
forme de cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles que Charly et
Marie CASSAN racontent et ressuscitent à travers les larmes.
C’est aussi une
histoire faite de mensonges, d’ironies, de farces, de bouffonneries, un
amoncellement de massacres et de cris de douleurs, de triomphes inutiles, de
victoires perdues, d’espoirs trahis, de reniements et de palinodies, ces
efforts vers un avenir qui se dérobe sans fin et qui ne relâche rien de ses
exigences sanguinaires, cette roue qui tourne et qui amène le perpétuel
recommencement, donne une image de l’homme dont on ne saura jamais si elle exprime
sa grandeur ou au contraire sa misère.
Source : la gauche m'a tuer
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