mardi 19 mars 2019

VOILE

L’Iranienne Sotoudeh : 10 ans de prison pour refus de porter le voile ! En France elles se battent pour le porter



L’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh vient d’être condamnée par la justice iranienne à dix années de prison pour « incitation à la débauche », et à recevoir 148 coups de fouet, pour s’être présentée « sans voile » devant le tribunal.

Nasrin, âgée de 55 ans, a appris cette nouvelle condamnation, la septième, alors qu’elle se trouve actuellement dans une cellule.
Déjà en 2013 elle avait été libérée de prison, après 50 jours de grève de la faim et après une indignation qui avait soulevé le monde entier.
Lui avoir décerné le prix Sakharov lui « fait une belle jambe » là où elle se trouve aujourd’hui !

Depuis on l’a totalement oubliée, ou on préfère l’oublier pour pouvoir commercer avec l’Iran.

C’est le silence impressionnant de toutes les « féministes » du monde.
Où sont-elles, celles qui se mobilisent pour l’égalité femmes/hommes ?

Où sont-elles, celles qui réclament, à juste titre, justice pour les femmes battues, et quelquefois tuées ?
Où sont-elles, celles qui pérorent à longueur de journée sur tous les plateaux télévisés sur les discriminations subies par les femmes dans les pays occidentaux ?
Où sont-elles, celles qui se « foutent à poil » à la moindre occasion, même dans les églises. Pourquoi ne vont-elles pas dans les mosquées pour montrer leur solidarité envers leur sœur iranienne ?
Où sont-elles, celles qui se battent pour ne « plus porter le voile » en France et dans tous les pays musulmans ?
La France a appelé l’Iran « à respecter ses engagements internationaux en matière de liberté d’opinion, d’expression et de droit de chacun à un procès équitable ». 
Et puis c’est tout, on s’en lave les mains.

Mais pendant ce temps-là, toujours dans la France de Macron et de ses partisans de gauche et d’extrême gauche, on condamne, on s’indigne, non pas de ce qui se passe en Iran, non pas du destin de Nasrin.
Ce ne sont pas eux qui vont recevoir les 148 coups de fouet !

Mais parce qu’une responsable de l’enseigne « ETAM », à Montpellier a, paraît-il, fait preuve de discrimination raciale en « recevant mal » une étudiante qui s’est présentée avec un hijab noir pour une demande d’embauche.

Sur les réseaux sociaux cette étudiante appelle au boycott de la marque et elle annonce un dépôt de plainte pour racisme.
Elle veut prouver qu’il est « difficile de vivre en France en portant le hijab » et propose, sur Twitter, le dessin d’une femme voilée faisant un bras d’honneur.
Je signale à cette étudiante qu’il existe de nombreux pays où il lui serait très facile de vivre et de travailler en « portant le hijab », notamment l’Iran par exemple.
Je n’accepte pas les voiles, lui aurait dit la responsable du magasin Etam, lui rappelant que la journée internationale des droits des femmes avait été célébrée quelques jours plus tôt.
Devant la terreur que lui a inspiré ce boycott, le directeur d’Etam n’a pas hésité à « mettre à pied » sa salariée non voilée, déclarant que « Cela était contraire à ses valeurs ».
Bien entendu, le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), vous savez ce collectif qui œuvre, paraît-il, pour un islam français, pour une religion musulmane « à la française », apporte tout son soutien à la jeune et radicalisée étudiante, car son acte de bravoure était, nous n’en doutons pas, prémédité…
Le CCIF justifie son soutien grâce à la déclaration récente d’Emmanuel Macron face à une femme voilée : « Si parce que vous portez un foulard vous n’êtes pas embauchée, c’est une discrimination à l’embauche et c’est sanctionné par la loi. Il faut le dénoncer ».
Voilà qui est fait, monsieur le président de la République française (et soi-disant laïque). Cela est dénoncé.
Puisque l’enseigne « ETAM » décide de privilégier sa clientèle de religion musulmane, voilée et radicalisée, puisqu’elle porte le hijab, il serait logique que toute sa clientèle laïque et française « boycotte » à son tour cette marque, afin qu’elle comprenne  où se situent ses intérêts financiers : les femmes avec hijab ou les femmes non voilées !
 


Manuel Gomez, Journaliste, Ecrivain via Bld Voltaire

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