vendredi 18 mai 2018

AGRESSION DE ST ANDRE DE CUBZAC


Agression de Saint-André-de-Cubzac : Robert Ménard n’a donc rien compris ? 

Article 1 : La gauche  a toujours raison.
Article 2 : Lorsque la gauche a tort, se référer à l’article 1
 



Une chose que Robert Ménard devrait se mettre une bonne fois pour toutes dans le crâne : la gauche a toujours raison.

Et, si je peux me permettre, la remarque vaut pour Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et, soyons bon prince, pour Laurent Wauquiez.
C’est le b.a.-ba, l’alpha et l’oméga, le truc plus fort qui écrase et surpasse toutes les autres règles qui se sont imposées aux hommes dans l’histoire du monde : le Décalogue, les droits de l’homme, les lois, les décrets, les arrêtés et le service intérieur punaisé près de la machine à café.

Même la loi de la gravité pèse moins lourd. Donc, pour résumer, article 1 : la gauche a toujours raison. Article 2 : lorsque la gauche a tort, se référer à l’article 1. Ça, c’est la base de discussion, de réflexion. Sinon, c’est pas la peine d’aller plus loin. Et Robert Ménard ne semble pas vouloir comprendre. C’est dingue, ça !

Voyez cette affaire de Saint-André-de-Cubzac.

Des gauchistes malmènent le maire de Béziers, le « chahutent », pour reprendre le doux euphémisme de la « bonne presse », et ce, en toute impunité.
Des élus de gauche se réjouissent même de la chose, comme cette conseillère municipale, Sandrine Hernandez, sur sa page Facebook – qui ne semble pas avoir été fermée… – :
« Je suis pour les mouvements pacifistes, mais je dois avouer que le voir manger de la pierre cubzaguaise, c’est pas déplaisant ! »

Le référent LREM de Gironde, un certain Aziz Kalli, et Fabien Robert, président du MoDem de ce même département, affirment que Robert Ménard est responsable de la « création d’une milice » et de « recensements ethniques » dans sa commune. Une élue socialiste à la région Nouvelle-Aquitaine, Naïma Charaï, évoque, dans Sud-Ouest, la condamnation du maire de Béziers en 2017 pour provocation à la haine et discrimination raciale, mais se garde bien d’évoquer la relaxe prononcée par la cour d’appel de Paris. Et passons sur les insultes du genre « Facho », qui passent toujours très bien lorsqu’on est à bout d’arguments.
Face à tout cela, Robert Ménard décide de porter l’affaire en Justice. Erreur ! Hérésie ! Et l’article 1, il en fait quoi, Robert Ménard ? Ne sait-il pas que sa place dans le tribunal est sur le banc des accusés, pas sur celui des plaignants ? Comme l’a écrit fort justement Philippe Bilger dans ces colonnes : « Ménard est un élu, mais pas de la bonne République… »
Et un ancien ministre de François Hollande s’est empressé, à sa manière, de rappeler l’article 1 à l’incongru de Béziers. Cet homme ? Il s’agit de Matthias Fekl, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, qui, le 15 mai, a tweeté : « Soutien aux élus @GénérationsMvt, @enmarchefr et @MoDem de #Gironde #NouvelleAquitaine attaqués en justice par Robert Ménard. » Pourquoi, du reste, ne pas carrément écrire « agressés en justice » ? Et face à une telle agression, comment ne pas apporter un soutien appuyé, voire un appui soutenu à ces malheureuses victimes ?

Face à une attaque d’une telle ampleur, peut-on, d’ailleurs, envisager la création d’une cellule psychologique ?
Il faut poser toutes ces questions.
Rappelons, au passage, pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’observer la politique française avec un microscope, que M. Fekl fut le dernier ministre de l’Intérieur du quinquennat Hollande, après avoir été secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur.
Voyant sans doute que ça réagissait ferme sur les réseaux sociaux, le ministre émérite y est allé d’un nouveau tweet pour préciser sa « pensée » :

« Je n’ai jamais cautionné l’agression contre M. Ménard et la condamne comme toute violence ; je soutiens les élus de tous bords qui ne sont pour rien dans cette agression et qu’il veut intimider par une action en justice pour leurs propos et idées. » Bon, déjà, on progresse puisque M. Fekl reconnaît l’agression. Mais ce sera à la Justice de juger si ces élus n’y sont pour rien, pas à M. Fekl. .

Source : Bld Voltaire

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