Ça suinte dans le marigot ! Ça refoule sur les plateaux ! Ça ok-Corral à la buvette des animateurs !
Il faut que je vous parle de Ruquier, Angot et Castaldi ! Ruquier-Angot-Castaldi !
Peut-on rêver cocktail people plus détonant ?
Laurent Ruquier, ce zébulon de gauche qui a fait plus que personne pour la promotion des idées conservatrices en donnant, pendant des années, une magnifique tribune à l’intelligence d’Éric Zemmour et qui s’en mord les doigts depuis et essaie, autant que possible, de tendre le micro à une gauche qui n’a plus ni voix, ni voix, ni voie.
Christine Angot, cet auteur insipide (j’ai le droit de le dire : j’ai lu deux de ses œuvres), chroniqueur abscons, qui fait plus que personne contre les femmes en faisant couler les larmes de toutes celles qui se présentent à son auguste personne alors qu’elle prétend porter haut l’étendard féministe.
Benjamin Castaldi, ce fils de, petit-fils de, lofté jusqu’aux oreilles, déjà quatre épouses au compteur et une vie que la pudeur et mon amour du grec ancien m’obligent à qualifier de chaotique.
Ruquier-Angot-Castaldi ! Il ne manquerait plus qu’Hanouna pour que ce soit complet ! #ohwait Ledit Hanouna est bien, justement, le déclencheur du dossier qui nous intéresse aujourd’hui.
Je vous la fais courte (c’est mon côté rabbin) : Castaldi goguenard a « révélé » sur le plateau d’Hanouna que madame Angot serait une « douleur dans l’arrière-train » (traduction bien française d’une belle expression anglaise, pour faire hurler de bonheur « Iceman » Gizardin) et que la production ne saurait plus comment se dépêtrer de cette (bien mal) employée qui menacerait d’attenter à sa vie si l’on ne donnait pas suite à ses caprices.
Pffffiooouuuu… Ça suinte dans le marigot !
Ça refoule sur les plateaux ! Ça OK-Corral à la buvette des animateurs !
Tout cela aurait finalement peu d’intérêt si l’on n’avait appris, hier soir, qu’en réponse à ces allégations – forcément « diffamatoires » -, le deuxième Normand le plus célèbre du PAF avait tout nié en bloc (mode Trump-Stormy-Daniels) et, pour bien appuyer son propos, avait avoué, le coquin :
« Je souhaite et signe tout de suite pour que Christine Angot soit à mes côtés dans la prochaine saison. »
Vous voyez le topo ? La féministe-qui-fait-pleurer-les-femmes-et-s’offusque-qu’on-l’appelle-Madame va revenir polluer nos écrans l’année prochaine.
Ici, faisons une pause ; une petite pause de salubrité publique pour rappeler que nous avons de la chance – non, ce n’est pas de l’humour – d’avoir chaque samedi soir un talk-show qui donne longuement la parole aux auteurs, aux théâtreux et aux hommes politiques, y compris parfois les plus discrets. Il faut voyager.
Il faut aller zapper la télévision dans les autres pays du monde, même européens, pour comprendre à quel point la télévision française, et surtout sa partie publique, est de qualité.
Je sais, ça ne résonne pas avec ce qu’on lit d’habitude sur Boulevard Voltaire, où la critique de programmes qu’on aime détester (à la JR, de Dallas…) est un sport très en vogue.
Mais la réalité est celle-ci : on regrettera « On n’est pas couché » lorsque France 2 et Ruquier en signeront l’arrêt de mort.
Mais regrettera-t-on Christine Angot ?
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