dimanche 11 mars 2018

MARLENE SCHIAPPA

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Marlène Schiappa : l’égalité femmes-hommes, y compris dans la vulgarité



En l’an 2000, Yvan Rioufol publiait La Tyrannie de l’impudeur et, en 2011, Philippe Nemo La Régression intellectuelle de la France.
En 2018, une secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes auprès du Premier ministre en est le produit le plus abouti.

Plus rien ne devrait nous étonner ni même nous scandaliser dans une société qui, depuis des décennies, cultive le culte de la médiocrité et a, depuis belle lurette, sorti la sexualité du domaine intime d’où elle n’aurait jamais dû sortir, pour l’exhiber sur la place publique, là où elle ne devrait pas se trouver.

Mais qu’un membre du gouvernement ait pris du temps sur sa fonction pour se donner en spectacle, à Bobino, pour déclamer Les Monologues du vagin, accompagné de deux autres ex-ministres, laisse sans voix. Consternant.

Pourquoi n’a-t-elle pas hésité à mettre dans sa bouche des mots aussi crus ?

Parce qu’« il y a énormément d’hommes qui passent leur journée à vanter leurs propres exploits sexuels, à se mesurer qui a la plus grosse.
À un moment, on peut nous aussi parler de nos vagins, c’est pas sale. » L’égalité femmes-hommes dans la vulgarité.

Voici donc, après quarante ans de féminisme, dans une France taraudée par une immigration massive majoritairement musulmane, une France terriblement affaiblie et en faillite financière, les préoccupations de Marlène Schiappa, 36 ans, mariée, mère de famille, membre du gouvernement et censée tra-vai-ller vouloir se comporter comme des gamins de treize ans…

Marlène, celle qui n’a pas froid aux yeux et n’a pas la langue dans sa poche. Face au public, relate Closer, elle a même pris des libertés avec le texte initial en imaginant pour les femmes de porter « une culotte en coton avec titilleur » de manière à avoir « des orgasmes dans le métro, au supermarché ou encore à l’Assemblée ».

Et c’est la même personne qui a proposé une loi contre le harcèlement public…

Il ne suffisait pas, aux élites mondialisées, de transformer les citoyens en clones dénués de toute pensée personnelle et d’esprit critique, de les avachir en consommateurs compulsifs toujours plus autocentrés, de leur faire honte de leur sentiment enraciné.

Les faire régresser à tout ce qu’il y a de plus primaire en eux, à une sexualité déconnectée de toute affectivité, de tout émoi amoureux, se révèle l’aboutissement, par ces élites, de cet.te Homme.e nouve.au.elle, quasiment robotisé.e et esclave de toutes ses pulsions.
Impudeur et régression intellectuelle, snobisme d’un entre-soi qui se regarde l’entrejambe : quel progrès !

La vulgarité obscène érigée en norme par le truchement d’un membre de gouvernement censé représenter et exprimer ce qui existe de plus élevé, de plus digne de l’esprit humain, et ce, dans un unanimisme médiatique confondant.

Source ; Caroline Artus via Bld Voltaire 

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