mardi 18 décembre 2012

JEAN MARC AYRAULT ( NOTRE 1er SINISTRE ) AURAIT FICHE DES SANS ABRIS


- La mairie  de Nantes aurait constitué un fichier illégal sur la vie personnelle de 129 SDF du temps

où Jean-Marc 

Ayrault était Maire 

de la Ville

La mairie de Nantes avait constitué un fichier illégal informatisé où figuraient 129 personnes sans domicile fixe (SDF) en 2006, du temps où le Premier ministreJean-Marc Ayrault était maire de la ville, écrit mardi Le Point.fr.
Les fiches auxquelles l'hebdomadaire a eu accès révèlent de nombreuses informations, sur les lieux d'errance, l'apparence ou la vie privée des intéressés, ajoute l'hebdomadaire. La mairie de Nantes «a mis fin à ces fichiers, constitués sur initiative individuelle, dès qu'elle en a eu connaissance», ont précisé les services du Premier ministre.
Des commissaires «prêtés» par Beauvau
Ils ajoutent qu'une procédure a été ensuite «mise en place en lien avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), qui a évalué la tenue des différents fichiers de la ville et qui a abouti à un satisfecit». La découverte de ce fichier inquiète néanmoins les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un projet défendu par Jean-Marc Ayrault, qui s'étonnent du tropisme de la municipalité de Nantes pour des policiers issus du renseignement.
Ce fichage aurait été mis en place après l'arrivée à Nantes d'un commissaire des Renseignements généraux, Gilles Nicolas, comme directeur de la réglementation et de la tranquillité publique. Mis en disponibilité, le policier a été repêché en 2008, à l'âge de la retraite, comme adjoint au maire chargé de la sécurité, selon Le Point.fr.
Cette même année, il a été remplacé à son poste par un autre commissaire lui aussi «prêté» par la Place Beauvau, Didier Fillion-Nicolet, alors directeur du renseignement intérieur dans le département. En 2011, un troisième commissaire, Lionel Edmond, ancien numéro deux des RG à Nantes, est à son tour détaché à la mairie.
Les habitudes consignées jusqu'au moindre détail
Interrogé par l'hebdomadaire, Gilles Nicolas affirme qu'il n'y a «aucun conflit d'intérêts» et que les turbulences autour du projet de Notre-Dame-des-Landes ne rentrent pas dans le cadre de la mission actuelle des policiers municipaux. Prié de dire pourquoi il a recruté tant d'hommes du renseignement, il répond : «J'ai recruté des compétences avant tout sur des problématiques de sécurité».
Quant au fichage de SDF, il assure qu'il datait d'avant son arrivée et que tout a été rectifié depuis. Selon Le Point.fr, les habitudes de chaque SDF étaient consignées jusqu'aux moindres détails, même les plus intimes, y compris les relations homosexuelles.
Source 20 minutes  Via  Reuters

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