(Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, homme politique français, né en 1955)
« Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création, demain, sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot,... dans le métissage. »Nicolas Sarkozy,
Discours du congrès de l’UMP, 14 janvier 2007
."Le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité""Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs. Il n'y a rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe. Tous deux ont le même visage, celui de la bêtise et de la haine""La civilisation méditerranéenne n'a jamais été grande que par l'échange, le mélange, et j'ose le dire, le métissage. Elle ne résistera pas autrement demain à l'aplatissement programmé du monde""La diversité, l'échange, le métissage, l'ouverture à l'autre, tels sont les principes qui doivent fonder l'Union de la Méditerranée"
Lors de sa visite en Algérie, début décembre 2007.
"A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française.
"En campagne présidentielle lors d'un meeting à Bercy, avril 2007.
« L’immigration, c’est un grand sujet. La France est un pays qui s’est construit par l’ouverture ; je veux que la France reste ouverte, accueillante et généreuse. »
Journal de 20 heures de TF1, 14 mars 2007.
« J’ai accordé deux fois plus de carte de séjours à des étrangers malades que le gouvernement de Lionel Jospin. [...] J’ai toujours répondu favorablement aux demandes de l’association Act-Up concernant les demandes d’étrangers homosexuels malades [...] Si vous êtes persécuté pour votre orientation sexuelle, vous devez pouvoir bénéficier du droit d’asile en France. »
Entretien accordé au magazine homosexuel Têtu, avril 2007.
« Depuis quatre ans, j'ai porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec les thèses du Front national. Le FN, par exemple, se bat sur le thème de l'immigration zéro. Je n'ai jamais défendu cette thèse. J'ai défendu les quotas d'immigrés, c'est-àdire une immigration positive. Je suis l'homme politique en France qui s'est le plus battu pour la discrimination positive. C'est une idée nouvelle qui est exactement le contraire de l'idéologie véhiculée non seulement par l'extrême droite, mais aussi par une partie de la droite. Troisièmement, j'ai écrit dès 2001, dans mon livre Libre, que j'étais favorable au vote des étrangers aux municipales. Je ne crois pas que Jean- Marie Le Pen soit d'accord pour donner le droit de vote aux immigrés. Quatrième élément : j'ai été celui qui a porté la question de l'islam en France. J'ai dit que l'islam était une grande religion de France, qu'elle devait être représentée dans le cadre des institutions de la République, […]. J'ai d'ailleurs été attaqué violemment sur ce sujet par Villiers et Le Pen. Cinquième élément : je suis le ministre de l'Intérieur qui a fait voter la suppression de la double peine à l'unanimité. Sixième élément : pour les lycéens dont les parents n'ont pas de papiers, j'ai pris la décision lourde d'arrêter les expulsions durant l'année scolaire ; sur toutes ces questions, j'ai exprimé un diagnostic et une vision de notre société. Entretien accordé à Libération, 23 décembre 2005
« La France éternelle, ce n’est pas la France éternellement identique. C’est la France [...] qui se métamorphose tous les jours. C’est la France dont le visage change à chaque fois que parmi les Français apparaît un nouveau visage [...] C’est l’intelligence collective qui enfante l’avenir, c’est le métissage des cultures et des idées, le mélange, le brassage qui est la principale force de création dans tous les domaines. »
Discours de Besançon, 13 mars 2007
Source :PDF95
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