samedi 10 juillet 2010
DROIT DE LA PRESSE
La Presse écrite ou audio visuelle se plaint du débat sur la liberté de la Presse, suite à l'affaire Bettencourt . Mais ne se donne t'elle pas des verges pour se faire fouetter.
En effet, ce qui intéresse les journalistes est de choquer (voir la une de l'Equipe lors de la coupe du Monde).
Le fondateur de Médiapart , comme beaucoup de journalistes ont une certaine conception de l'information. Ils oublient qu'il ont signés la Déclaration des droits et des devoirs des journalistes, à Munich en 1971
Qui dit en préambule " Le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l'ensemble des devoirs des journalistes.
Au niveau national. Parlent'ils du Parti de la France ? Invitent ils Carl Lang son Président? NON!
Et pourtant c'est le Syndicat national des journalistes (SNJ) qui est à l’origine de la Charte des devoirs professionnels des journalistes édictée en 1918. La voici. Un journaliste, digne de ce nom , prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes ; tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ; ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d’honneur professionnel ; n’accepte que des missions compatibles avec la dignité professionnelle ; s’interdit d’invoquer un titre ou une qualité imaginaires, d’user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque ; ne touche pas d’argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ; ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière ; ne commet aucun plagiat, cite les confrères dont il reproduit un texte quelconque ; ne sollicite pas la place d’un confrère, ni ne provoque son renvoi en offrant de travailler à des conditions inférieures ; garde le secret professionnel ; n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ; revendique la liberté de publier honnêtement ses informations ; tient le scrupule et le souci de la justice pour des règles premières ; ne confond pas son rôle avec celui du policier. Paris, juillet 1918 – révisée en janvier 1938 Pour la déontologie des journalistes, cliquer ici.
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