mardi 3 mai 2016

BEZIERS !!

Robert Ménard : les chiens à la TV ou les trottoirs
de Béziers ?
 Aujourd'h

Temps de misère et misère des temps actuels.
Et cet « antifascisme » de carnaval, désormais indexé sur la chasse aux étrons canins, à en croire la polémique biterroise qui suit ?

On a les Guernica qu’on peut.

Du coup, Laurent Ruquier et son émission « On n’est pas couché », assez regardable du temps des deux « Zéric » (Zemmour et Naulleau), mais depuis devenue purge, façon huile de ricin ; purge d’autant plus sauvage pour l’intestin et le cerveau que ces deux aimables trublions ont été remplacés par Léa Salamé – sorte de Nabilla de service public – et par un Yann Moix dont le seul titre de gloire fut d’avoir écrit un magnifique livre, Podium (consacré à Claude François), réalisé le film éponyme et d’avoir été pigiste à Voici. Il aurait sûrement dû en rester là.
Ce samedi dernier, histoire d’ouvrir cette émission par une chronique drôle qui ne fait rire personne, le Flop Ten (les grands ratages de la semaine) : Robert Ménard et les chiens biterrois.
Dans le centre-ville de Béziers, on doit donc encore trop slalomer sur les trottoirs entre les déjections canines.
Les agents municipaux ne suffisent plus à ramener les propriétaires de chiens chieurs à la raison.
Du coup, cet arrêté municipal oblige ces derniers à voir le vétérinaire – les premières visites sont gratuites –, histoire de prélever l’ADN des selles, pour que si d’aventure ces dernières se retrouvaient sur les trottoirs, les forces de l’ordre puissent remonter aux possesseurs de telle ou telle turbine à merde incriminée.
Pourquoi pas ?
On peut être pour ou contre le fichage des humains comme des animaux.
Estimer que l’ADN n’est pas forcément panacée.
Il est tout aussi licite et légitime de s’interroger sur le coût de cette mesure.
Son budget ? 50.000 euros mensuels.
Mais Robert Ménard rappelle aussi que les deux motocrottes actuellement en activité coûtent actuellement 70.000 euros à la collectivité ; sans compter les amendes qui devraient ramener le toutim plus qu’à l’équilibre.
Mesure d’exception ?
Non, cette dernière existe déjà à Naples, dans de nombreuses villes espagnoles, actuellement à l’étude à Londres, et n’est jamais que la continuation du slogan cher à nos amis écologistes voulant que le « pollueur » devienne le « payeur ».
Pourtant, ces questions ne paraissent pas émouvoir nos confrères du Midi libre qui, par la voix de sa journaliste Antonia Jimenez, fait dire, de manière plus ou moins coercitive, à un professionnel de l’industrie du tourisme « qu’éviter les crottes de chiens relève du degré zéro de la politique »
Ça, c’est de l’argument.
Au fait, quand on va rendre hommage au général de Gaulle, a-t-on envie de zigzaguer à Colombins-les-Deux-Églises ?
Là où tout devient comique, ou tragique – car il ne s’agit jamais que d’un arrêté municipal –, c’est quand Laurent Ruquier s’en mêle : « Au bout de trois crottes, le propriétaire fusillé et le chien reconduit à la frontière ! »
Yann Moix : « Si on éradiquait les crottes à Béziers, Robert Ménard ne serait plus maire ! »
Certes, Laurent Ruquier n’est pas mauvais amuseur. Yann Moix est ce qu’il est, un grand « moi » pour un petit « Moix », comme l’aurait diagnostiqué ce vieux Sigmund.
Après, ces deux gonziers, qui les a mis au poste où ils font les beaux ?
Le peuple ? Non. Juste des réseaux parisiens à la sauce mondaine.
Le pauvre petit Ruquier s’excusant d’avoir défendu, puis poignardé un Éric Zemmour, et ensuite le contraire.
Et un malheureux Yann Moix, suspecté d’amitiés particulières vis-à-vis d’un essayiste dissident (Paul-Éric Blanrue) et avoir été, au passage, sauvé de la noyade médiatique par BHL pour son immonde bouse cinématographique, Cinéman, ayant coûté un paquet de millions d’euros au contribuable.
Une bouse ? On n’en sort pas.
Source : Bld Voltaire


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