de Béziers ?
Temps de misère et misère des temps actuels.
Et cet
« antifascisme » de carnaval, désormais indexé sur la chasse aux
étrons canins, à en croire la polémique biterroise qui suit ?
On a les
Guernica qu’on peut.
Du coup, Laurent Ruquier et son émission « On
n’est pas couché », assez regardable du temps des deux « Zéric »
(Zemmour et Naulleau), mais depuis devenue purge, façon huile de ricin ;
purge d’autant plus sauvage pour l’intestin et le cerveau que ces deux aimables
trublions ont été remplacés par Léa Salamé – sorte de Nabilla de service public
– et par un Yann Moix dont le seul titre de gloire fut d’avoir écrit un
magnifique livre, Podium (consacré à Claude François), réalisé le film
éponyme et d’avoir été pigiste à Voici. Il aurait sûrement dû en rester
là.
Ce samedi dernier, histoire d’ouvrir cette émission
par une chronique drôle qui ne fait rire personne, le Flop Ten (les grands
ratages de la semaine) : Robert Ménard et les chiens biterrois.
Dans le centre-ville de Béziers, on doit donc
encore trop slalomer sur les trottoirs entre les déjections canines.
Les agents
municipaux ne suffisent plus à ramener les propriétaires de chiens chieurs à la
raison.
Du coup, cet arrêté municipal oblige ces derniers à voir le vétérinaire
– les premières visites sont gratuites –, histoire de prélever l’ADN des
selles, pour que si d’aventure ces dernières se retrouvaient sur les trottoirs,
les forces de l’ordre puissent remonter aux possesseurs de telle ou telle
turbine à merde incriminée.
Pourquoi pas ?
On peut être pour ou contre le
fichage des humains comme des animaux.
Estimer que l’ADN n’est pas forcément
panacée.
Il est tout aussi licite et légitime de s’interroger sur le coût de
cette mesure.
Son budget ? 50.000 euros mensuels.
Mais Robert Ménard
rappelle aussi que les deux motocrottes actuellement en activité coûtent
actuellement 70.000 euros à la collectivité ; sans compter les amendes qui
devraient ramener le toutim plus qu’à l’équilibre.
Mesure d’exception ?
Non, cette dernière
existe déjà à Naples, dans de nombreuses villes espagnoles, actuellement à
l’étude à Londres, et n’est jamais que la continuation du slogan cher à nos
amis écologistes voulant que le « pollueur » devienne le
« payeur ».
Pourtant, ces questions ne paraissent pas émouvoir nos
confrères du Midi libre qui, par la voix de sa journaliste Antonia
Jimenez, fait dire, de manière plus ou moins coercitive, à un professionnel de
l’industrie du tourisme « qu’éviter les crottes de chiens relève du
degré zéro de la politique »…
Ça, c’est de l’argument.
Au fait, quand on va
rendre hommage au général de Gaulle, a-t-on envie de zigzaguer à
Colombins-les-Deux-Églises ?
Là où tout devient comique, ou tragique – car il ne
s’agit jamais que d’un arrêté municipal –, c’est quand Laurent Ruquier s’en
mêle : « Au bout de trois crottes, le propriétaire fusillé et le
chien reconduit à la frontière ! »
Yann Moix : « Si
on éradiquait les crottes à Béziers, Robert Ménard ne serait plus
maire ! »
Certes, Laurent Ruquier n’est pas mauvais amuseur.
Yann Moix est ce qu’il est, un grand « moi » pour un petit
« Moix », comme l’aurait diagnostiqué ce vieux Sigmund.
Après, ces
deux gonziers, qui les a mis au poste où ils font les beaux ?
Le
peuple ? Non. Juste des réseaux parisiens à la sauce mondaine.
Le pauvre
petit Ruquier s’excusant d’avoir défendu, puis poignardé un Éric Zemmour, et
ensuite le contraire.
Et un malheureux Yann Moix, suspecté d’amitiés
particulières vis-à-vis d’un essayiste dissident (Paul-Éric Blanrue) et avoir
été, au passage, sauvé de la noyade médiatique par BHL pour son immonde bouse
cinématographique, Cinéman, ayant coûté un paquet de millions d’euros au
contribuable.
Une bouse ? On n’en sort pas.
Source : Bld Voltaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire