Debout les paras !
Dépouillé de sa médaille sainte, de sa chevalière,
de son alliance et jeté, pieds nus, dans une cellule éclairée 24 heures sur 24…
Retour sur l’arrestation à Calais, livrée par ailleurs à l’invasion, du
général Piquemal et de la garde à vue qu’il a subie (1). A la demande de la
Bouchart, mairesse (LR) de Calais, sorte de famille Groseille à elle toute
seule, en connivence avec le préfet Desplanques (le bien-nommé), il a été
arrêté par des policiers et des gendarmes. Qui ont accepté sans broncher de
porter la main sur un officier supérieur, ancien président de l’Union nationale
des parachutistes (UNP), ancien « patron » de la Légion..
Il faudra s’en souvenir et arrêter de crier
sottement dans certaines manifs : « La police avec nous ! » La police (et la
gendarmerie et tout un aréopage de gamellards), elle est avec eux. La preuve.
On ajoutera à cela le reniement indigne du général
Cambournac, actuel président de l’UNP. C’est un récidiviste. On se souvient
sans doute que le même Cambournac avait refusé d’exprimer le désaccord de l’UNP
face à la présence d’une délégation de l’armée FLN lors du défilé du 14 juillet
2014.
A l’époque, cette « frilosité » (pour rester
charitable) avait provoqué une vague de démissions, dont celle de mon ami Alain
Zeller (brevet para 159 711), fils du général Zeller. Le coup pied de l’âne de
Cambournac à l’égard de Piquemal a commencé d’avoir le même effet avec la
démission d’anciens paras fidèles à la mémoire de Gracieux, Romain-Desfossés,
Denoix de Saint Marc.
Un autre para, (encore) adhérent de l’UNP, Guy
Tensa (brevet para 189 888), écrit à Cambournac : « Le général Piquemal est
pour moi un grand chef respectueux des hommes et de la patrie, qu’il a servie
avec honneur et loyauté. Quant à vous, président, vous êtes à la tête de l’UNP,
qui compte près de 10 000 anciens paras et légionnaires, et pas à la tête de
pêcheurs à la ligne ou de boulistes. »
Il y a eu, heureusement, des hommes comme Roger
Holeindre, président du Cercle national des combattants, le général Didier
Tauzin, le général Dary, président de l’Amicale des anciens légionnaires
parachutistes, le général Antoine Martinez, des soldats donc pas des gardiens
de square, pour apporter leur soutien au général Piquemal. Debout les paras !
Je suis Piquemal !
Alain Sanders – Présent
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