jeudi 17 décembre 2015

Bourdin dèrape en assimilant le Front National à l Etat Islamiqe ...



 
 Capture d' Ecran
 
 


Journalistes et politiques ont une nouvelle marotte : assimiler le Front national, et ses plus de 6 millions d’électeurs, aux assassins de l’État islamique.

La position du Front national à l’égard de l’État islamique, et de ses soutiens sur le territoire national, est pourtant connue de tous.
Ce parti se dresse farouchement sur la route de l’islam combattant et de l’islam politique.
Marine Le Pen s’est par ailleurs toujours opposée à l’atomisation des nations arabes, à la collaboration avec les États soutenant directement ou indirectement les combattants Djihâdistes (Qatar, Arabie Saoudite), ainsi qu’à l’ingérence de l’Occident dans les affaires du Moyen-Orient.
Ingérence coupable qui a entraîné les chaos libyens et syriens dont nous payons aujourd’hui chèrement les conséquences désastreuses, parmi lesquelles : aggravation de l’invasion migratoire, massacre des minorités religieuses dans les zones de conflit, importation du terrorisme sur notre sol.

Rien n’est comparable entre la doctrine islamique littéraliste et re-constructiviste de l’État islamique et le patriotisme tranquille mais décidé du Front national. D’un côté se trouve un internationalisme totalitaire et religieux, de l’autre un nationalisme modéré et laïc.
 
Pourquoi donc alors comparer un parti politique respectueux des règles démocratiques et républicaines françaises à un conglomérat guerrier étranger ?
 
Comment des hommes cultivés, respectables, connus et reconnus, peuvent-ils s’abandonner à de tels raccourcis indignes ?

Lutter sur le terrain des idées contre un parti dont on ne partage pas les idées est une chose.
Lutter par l’outrance, la haine, ou la calomnie la plus vile, en est une autre. 
Quand Jean-Jacques Bourdin, journaliste et homme de radio, ose évoquer
 
« les liens pas directs entre Daech et le Front national mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d’esprit »,
 
Il commet une faute tant sur le plan strictement intellectuel que sur le plan moral.
Un dérapage qui le disqualifie.

Plusieurs hommes et femmes politiques se sont aussi laissés aller à commettre de tels excès.
Tout serait bon pour disqualifier un parti qui fédère une grande partie de l’électorat.
De quel crime est donc coupable le Front National si ce n’est de perturber le petit ronron de l’alternance entre la fausse droite et la fausse gauche ?
Il semblerait qu’il soit aujourd’hui impossible de dire que l’immigration est une menace pour la France historique sans être pour cela assimilé aux pires criminels de notre temps.
C’est pourtant la crise migratoire qui a permis aux terroristes du Bataclan de se retrouver sur le sol français.
C’est aussi parce que nous n’avons pas voulu dire que la France avait une identité, et que nous avons arrêté d’assimiler les immigrés et leurs fils, que des gens de nationalité française ne se sentent pas Français et nous ont désignés comme leurs ennemis.

Plutôt que de s’interroger sur ces questions fondamentales qui peuvent expliquer l’existence de terroristes sur notre sol, les journalistes ont commenté le « dérapage » supposé de Marine Le Pen.
Cette dernière, en réponse à ces attaques monstrueuses, a diffusé des clichés représentant les atrocités de l’État islamique.
 Elle a eu raison. Il est temps que Monsieur Bourdin ouvre les yeux.
Le Front national ne tue personne.
Tout au contraire avertit-il les auditeurs de Monsieur Bourdin sur la nature et l’importance du danger que font peser l’État islamique, et ses alliés, sur la France et sur le monde libre.

Plus ridicule encore, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête contre Marine Le Pen suite à un signalement du ministère de l’Intérieur après la diffusion de ces photos.
Bientôt, serons-nous signalés pour avoir dit la vérité ? Bientôt, serons-nous obligés de dire qu’après tout les électeurs du Front national et les candidats au Djihâd sont les mêmes ?
 
Bientôt, vivrons-nous en dictature ou est-ce déjà le cas ?

 

Gabriel Robin via Bld Voltaire

 

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