Capture d' Ecran
Journalistes et politiques ont une
nouvelle marotte : assimiler le Front national, et ses plus de 6 millions
d’électeurs, aux assassins de l’État islamique.
La position du Front national à l’égard de
l’État islamique, et de ses soutiens sur le territoire national, est pourtant
connue de tous.
Ce parti se dresse farouchement sur la route de l’islam
combattant et de l’islam politique.
Marine Le Pen s’est par ailleurs toujours
opposée à l’atomisation des nations arabes, à la collaboration avec les États
soutenant directement ou indirectement les combattants Djihâdistes (Qatar,
Arabie Saoudite), ainsi qu’à l’ingérence de l’Occident dans les affaires du
Moyen-Orient.
Ingérence coupable qui a entraîné les chaos libyens et syriens
dont nous payons aujourd’hui chèrement les conséquences désastreuses, parmi
lesquelles : aggravation de l’invasion migratoire, massacre des minorités
religieuses dans les zones de conflit, importation du terrorisme sur notre sol.
Rien n’est comparable entre la doctrine
islamique littéraliste et re-constructiviste de l’État islamique et le
patriotisme tranquille mais décidé du Front national. D’un côté se trouve un
internationalisme totalitaire et religieux, de l’autre un nationalisme modéré
et laïc.
Pourquoi donc alors comparer un parti politique respectueux des règles
démocratiques et républicaines françaises à un conglomérat guerrier
étranger ?
Comment des hommes cultivés, respectables, connus et reconnus,
peuvent-ils s’abandonner à de tels raccourcis indignes ?
Lutter sur le terrain des idées contre un
parti dont on ne partage pas les idées est une chose.
Lutter par l’outrance, la
haine, ou la calomnie la plus vile, en est une autre.
Quand Jean-Jacques
Bourdin, journaliste et homme de radio, ose évoquer
« les liens pas
directs entre Daech et le Front national mais ce repli identitaire, qui
finalement est une communauté d’esprit »,
Il commet une faute tant sur
le plan strictement intellectuel que sur le plan moral.
Un dérapage qui le
disqualifie.
Plusieurs hommes et femmes politiques se
sont aussi laissés aller à commettre de tels excès.
Tout serait bon pour
disqualifier un parti qui fédère une grande partie de l’électorat.
De quel
crime est donc coupable le Front National si ce n’est de perturber le petit
ronron de l’alternance entre la fausse droite et la fausse gauche ?
Il
semblerait qu’il soit aujourd’hui impossible de dire que l’immigration est une
menace pour la France historique sans être pour cela assimilé aux pires
criminels de notre temps.
C’est pourtant la crise migratoire qui a permis aux
terroristes du Bataclan de se retrouver sur le sol français.
C’est aussi parce
que nous n’avons pas voulu dire que la France avait une identité, et que nous
avons arrêté d’assimiler les immigrés et leurs fils, que des gens de
nationalité française ne se sentent pas Français et nous ont désignés comme
leurs ennemis.
Plutôt que de s’interroger sur ces
questions fondamentales qui peuvent expliquer l’existence de terroristes sur
notre sol, les journalistes ont commenté le « dérapage » supposé de
Marine Le Pen.
Cette dernière, en réponse à ces attaques monstrueuses, a
diffusé des clichés représentant les atrocités de l’État islamique.
Elle a eu
raison. Il est temps que Monsieur Bourdin ouvre les yeux.
Le Front national ne
tue personne.
Tout au contraire avertit-il les auditeurs de Monsieur Bourdin
sur la nature et l’importance du danger que font peser l’État islamique, et ses
alliés, sur la France et sur le monde libre.
Plus ridicule encore, le parquet de
Nanterre a ouvert une enquête contre Marine Le Pen suite à un signalement du
ministère de l’Intérieur après la diffusion de ces photos.
Bientôt, serons-nous
signalés pour avoir dit la vérité ? Bientôt, serons-nous obligés de dire
qu’après tout les électeurs du Front national et les candidats au Djihâd sont
les mêmes ?
Bientôt, vivrons-nous en dictature ou est-ce déjà le
cas ?
Gabriel Robin via Bld Voltaire
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