MEMONA HINTERMANN

Mémona Hintermann, commissaire politique du CSA, veut moins de Blancs à La Télé

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Mémona Hintermann a travaillé comme journaliste et présentatrice de plusieurs journaux télévisés de France 3. En 2012, Mme Hintermann est nommée (par le socialiste Jean-Pierre Bel, alors président du Sénat) membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

Au sein de cette instance orwellienne, Mme Hintermann possède le titre pompeux de «présidente du groupe de travail pour la cohésion sociale ».

Il faut savoir que chaque année, le CSA publie un très attendu «baromètre de la diversité ». En fait, les sycophantes du CSA scrutent les chaînes de la télévision française pour dénoncer les émissions dans lesquelles ils verraient trop de Blancs. Je rappelle, comme je l’ai déjà écrit dans Riposte Laïque, que la diversité est un concept existant uniquement en Occident. Les gens se présentant comme membres issus de la diversité viennent eux-mêmes de pays dans lesquels le concept même de diversité (au sens où nous l’entendons) n’existe pas !

Mémona Hintermann, qui réclame à cor et à cri plus de diversité à la télévision française, vient de rendre furieux le présentateur du JT de 13 h de TF1, Jean-Pierre Pernaut, en déclarant à Ouest-France : « on critique beaucoup le journal de Pernaut. Bien sûr, c’est un peu la France des sabots et des forgerons, mais il faut qu’elle soit vue ».

On notera avec quelle insupportable condescendance Mémona Hintermann parle de la France des paysans et des artisans. Cette France (trop blanche) qu ‘elle voit comme anachronique mais qui mérite quand même encore d’être montrée avant de finir dans un bocal géant de formol…

Les membres du CSA (le gendarme de l’audiovisuel) prouvent encore une fois que la France n’est pas un pays libre et qu’on décide par la force à quoi doit ressembler le paysage audiovisuel français, c’est à dire à un paysage tendant de plus en plus à correspondre aux rue de Yaoundé et aux souks de Marrakech…

Frédéric Sroussi