jeudi 27 octobre 2011

Ni putes ni soumises dans l'œil de la justice




Il est reproché à celle qui est à la tête de " Ni putes ni soumises " depuis quatre ans de ne se déplacer qu'en taxi sur le compte exclusif de l'association (" les factures peuvent atteindre 3 000 euros par mois ") et de se faire rembourser des frais de bouche et de téléphone de l'ordre de " 800 euros parfois pour un seul mois ". Elle est également accusée de népotisme...
Deux semaines de grève, un conseil d'administration de crise hier soir et un scandale : " Ni putes ni soumises " (NPNS) est traversée par une crise sans précédent. C'est un mail anonyme d'un certain " HarryPotter85202 " daté du 13 octobre qui a tout déclenché. Sur deux pages et demi dévoilées par Le Nouvel Observateur, la présidente de l'association, Sihem Habchi, est critiquée pour ses " conflits d'intérêt et mélange des genres ".
" Personne n'a réagi "
Il est reproché à celle qui est à la tête de " Ni putes ni soumises " depuis quatre ans de ne se déplacer qu'en taxi sur le compte exclusif de l'association (" les factures peuvent atteindre 3 000 euros par mois ") et de se faire rembourser des frais de bouche et de téléphone de l'ordre de " 800 euros parfois pour un seul mois ". Elle est également accusée de népotisme - deux de ses sœurs siègent au conseil d'administration- et d'avoir confié la refonte du site internet à son compagnon. Selon le corbeau, " Sihem Habchi confond (...) l'association avec son entreprise à elle ". Elle est également attaquée pour son engagement en politique. Elle a en effet rejoint l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg pour la primaire socialiste.
" On a d'abord essayé de changer les choses en interne, mais personne n'a réagi, au Conseil d'Administration comme ailleurs ", indique au Nouvel Obs Bouchera Azzouz, ancienne secrétaire générale de NPNS.
" Apaiser les choses "
Sihem Habchi se défend de son côté dans un droit de réponse publié dans l'hebdomadaire. " Ce mail (anonyme) grossièrement calomnieux et diffamatoire constitue une énième tentative de déstabiliser, au-delà de ma personne, l'association Ni putes ni soumises ", écrit-elle. " Je dispose de faibles ressources et il m'est pénible de lire que je vis dans (...)
Lire la suite sur elle.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire